scarface

Miami, historiquement l’une des villes les plus funs des Etats-Unis, citadelle des amateurs de plaisirs illicites et bastion moderne des spring-breaks les plus échaudés, est un lieu ô combien propice pour faire fructifier son affaire en toute illégalité. Livré à lui-même, Tony Montana - qui vient d’échapper à la mort - est mis à nu mais n’a jamais eu aussi confiance en lui et pour cause, c’est l’esprit plus revanchard que jamais qu’il se lance dans la reconstruction de son empire, avec toute la détermination que l’on peut connaître à ce portoricain aux canines acérées. C’est là que le joueur intervient armé, comme à l’accoutumée, d’un radar florissant de quêtes principales – et donc scénarisées – et de quêtes secondaires pour amasser biffetons et réputation. Je ne vous ferai bien entendu pas l’affront de vous ré-expliquer pour la énième fois le GTA-Like, et – pour faire court – il s’agit là de gérer la progression de son personnage, ainsi que celle de ses réseaux mafieux. Une fois la célébrissime Villa Montana récupérée, celle-là même qui a eu droit à son MTV Cribs virtuel, il faut donc enchaîner pendant des heures deux action primaires du jeu vidéo, tirer et conduire, sans oublier de graisser la pâte de quelques officiels pour s’ouvrir des portes au gonds rouillés.

sources: http://www.gamebe.com/articles/lire/322/test-scarface/